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Affichage des articles du août, 2009

de l'importance d'être constant

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Victor YERLY m’a dit que lorsqu’il était un jeune séminariste lors d’une discussion avec un protestant en cure celui-ci lui avait dit admirer l’apparat des messes catholiques : « Vous, lui disait ce jeune protestant, vous avez des costumes brillant, de l’encens, c’est plus facile de tenir un public. » Victor YERLY m’a dit qu’il se souvenait de cette femme de diplomate en poste à l’ONU à Genève qui avait arrêté de boire et qui ne cessait de répéter « mais depuis, qu’est que c’est triste ! » Victor YERLY m’a dit qu’alors qu’il avait décidé de ne plus se destiner à la prêtrise, qu’il ne sentait pas très bien dans l’existence, il s’était retrouvé face à un médecin psychiatre psychanalyste qui officiait à Béthune et qui était connu des milieux ecclésiastiques. Mon père n’arrivant pas à parler, le médecin lui proposa une piqure. Mon père ne se souvint pas de ce qu’il a pu dire mais disait-il : «  Après, j’étais soulagé  ». Anne YERLY m’a raconté que Victor YERLY lui avait

les années 90

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Dans les années 90, Nous avions travaillé avec de jeunes photographes qui nous avaient expliqué admirer David ..La CHAPELLE.. et travailler avec le même labo qu’une styliste de la mode à la mode de l' art. Ainsi, ils avaient pu admirer la dite styliste dans ses oeuvres de fellation et nous avaient promis de nous montrer des clichés à l'occasion. C’était avant l’époque du tout numérique. « Etions-nous vraiment obligé de savoir tout cela ? » m’étais-je d’ailleurs déjà demandé un jour dans une ville du Sud de ..la France.. alors que regardant au loin l’administratrice de chorégraphes balkanique hibérique à moins qu’arabique déjeuner avec d’autres pontes de la danse contemporaine, et constatant que la seule chose me venant alors à l’esprit était l’histoire d’un technicien d’un grand établissement public qui aurait fait un doigté dans une voiture à la dite administratrice de chorégraphes balkanique hibérique à moins qu’arabique. « Etions-nous vraiment obligé de savoir tout

Certifié ridicule, les bourgeois de l’art.

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Argumentaire plaidant la cause des commissaires de l’exposition Présumés Innocents développé par Madame MILLET, éditorial art press 359. « quarante cinq personnes sur quarante sept qui avaient accompagné les groupe d’enfants dans leur visite de l’exposition, interrogées par la police, ont témoigné de leur satisfaction contre deux seulement manifestant de la réprobation ; le rectorat a rendu compte des appréciations positives des chefs d’établissement  scolaire ; le responsable de la surveillance du musée a déclaré qu’aucun mineur n’avait pu avoir accès aux œuvres litigieuses du fait qu’un parcours balisé et de la surveillance exercée à cet effet ; enfin les artistes sont tous connus et représentés dans des institutions publiques. » Commentaire  : si certains avaient encore des doutes sur l’institutionnalisation de la pensée de certains « acteurs » de  l’art contemporain… « D’accord, on y voit une vieille dame très digne (Louise Bourgeois photographiée par Mapplethorpe) p

Il s’agirait de ne pas confondre le business des droits d’auteurs et le respect des droits d’auteurs.

Il s’agirait de ne pas confondre le business des droits d’auteurs et le respect des droits d’auteurs. Est-il nécessaire de préciser que souvent le respect du simple business de droits d’auteurs dans les mœurs et consciences courantes conduit paradoxalement à négliger le respect des droits d’auteurs. Une partie de ce paradoxe est bien exposée dans l’ouvrage « je suis un écrivain raté », titre français de l’ouvrage d’un écrivain espagnol publié en 1999. L’histoire raconte les mésaventures d’un professeur de littérature, universitaire et piètre écrivain à qui une de ses élèves communique un manuscrit de ses écrits. La prose y est tellement merveilleuse  qu’immédiatement le professeur de littérature en fait une copie qu’il place dans un coffre,  transmet quelques premières pages à sa femme et l’amant de sa femme, écrivain à succès. L’effet est fulgurant, sa femme retombe amoureuse de lui, l’écrivain à succès ne parvient plus à écrire une ligne. Tout irait bien dans le meilleur des

EVOLUTION DES POINTS DE VUE [nous nous sommes amusées à faire de la classification].

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Point de vue social : Traditionnel : l’ordre social est le résultat de l’ordre divin. Moderne : l’ordre social est une construction sociale collective régie par des lois et des coutumes. Postmoderne : il n’y aurait pas d’ordre social mais une recherche (constante) d’équilibre social. Point de vue de la connaissance : Traditionnel : l’ordre du monde est un ordre caché dont la connaissance est réservé aux seuls initiés. Moderne : l’ordre du monde est accessible par les outils de la raison ; Postmoderne : il n’y aurait pas d’ordre explicite dans le monde mais des constantes, des régulations, des mécanismes,des possibilités et des évolutions observables pour la construction de savoirs conçus non pas comme des socles mais comme des grilles d’appréhension, de compréhension,de possibles actions, etc. Point de vue de la personne : Traditionnel : Il faut se référer aux ordres des dieux. Moderne : Il faut se construire soi-même, voire s’inventer. Post

RECTIFICATIF :

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Juste au cas où personne ne s'en serait rendu compte, le raisonnement tenu par Monsieur MILNER dans sa leçon inaugurale des XXIVe Rencontres de Pétrarque, Montpellier, France, juillet 2009, est erroné. En effet, les petits actionnaires constituent la caution démocratique des intérêts des actionnaires majoritaires (Cf. le déroulement des assemblées générales d'actionnaires conçues comme une chambre d'enregistrement des décisions des actionnaires majoritaires). C'est aussi peut-être un moyen de faire adhérer un grand nombre de citoyens aux décisions et intérêts des actionnaires majoritaires. Ainsi, certains et certaines s'en souviennent peut-être, mais avant la circulation du pléonasme "capitalisme financier" circulait l'ambitionnel "capitalisme populaire" où les banques de dépôt pouvait proposer des portefeuilles d'action à leur clients lambda. Ceci dit l'existence de petits actionnaires peut être un levier pour l'introductio

Principe dynamique du droit des êtres humains

1) Les êtres humains ont le droit d'être. 2) pour subvenir à leur besoins, les êtres humains peuvent organiser une vie collective à laquelle ils peuvent participer ou ne pas participer. 3) cette vie collective respectera le premier principe. 4) les êtres humains dans leur vie collective s'essayeront aux principes dynamiques associées que sont "liberté", "égalité", "fraternité". 5) pour leur sexualité, les êtres humains pourront jouer à supprimer les principes dynamiques associés. 6) les êtres humains, au nom de leur sexualité, ne pourront pas imposer aux autres êtres humains le non respect du premier principe et du quatrième principe.  7) c'est au regard du premier principe que l'usage du langage sera compris.  8) L'usage du langage pour signifier le premier principe témoigne d'une absence de compréhension du premier principe.